"Les Cœurs verts" donne au jeune cinéma français une dimension qui lui manquait : celle du reportage poétique, à partir d’une réalité traitée jusqu’ici par des esprits plats, bien-pensants. Pour la première fois, on saisit ce que signifient la déroute et l’angoisse, et que la violence et la brutalité peuvent naître du désarroi. " Ces mots sont de Henri Chapier en 1966, je n'aurai évidement pas pu dire mieux. J'ai vraiment aimé ce film, un peu notre "fureur de vivre" à nous. Tourné dans l'ouest parisien, la tour Montparnasse et le CNIT sont en construction proches de terrains vagues. C'est la vie de banlieue déjà difficile, un témoignage d'une époque révolue, les blousons noirs on disparus mais les HLM et les problèmes sont toujours là, le film nous montre sans fards ni effets inutiles la trajectoire de deux d'entre eux, quelques soit leurs choix on ne peut pas vraiment leur en vouloir, on ne part pas tous avec les mêmes chances, il fallait avoir du caractère et beaucoup de volonté pour s'en sortir. Petite anecdote : Lors de la séquence du slow, on peu entendre une musique de Serge Gainsbourg qu'il réutilisera 3 ans plus tard en rajoutant des paroles, ce sera "Je t'aime moi non plus" .
Synopsis : Deux jeunes hommes, Zim (Gérard Zimmermann) et Jean-Pierre (Eric Penet), se lient d'amitié à leur sortie de prison. Tout en ressassant les souvenirs de leurs existences carcérales respectives, ils effectuent une traversée de Paris, vers Nanterre, leur banlieue d'origine, et retrouvent bientôt leur HLM, la bande habituelle de copains, et le désœuvrement qu'ils connaissaient avant leur séjour en prison. Très rapidement, l'éternel dilemme se présente à nouveau, entre les dangereuses tentations de la vie en bande et l'âpreté salvatrice du travail…
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| DVDrip. 780 mo . 480p . 1h32 Mon avis : ⭐⭐⭐⭐⭐ (4,5/5) Merci à Red pour le fichier 1fichier Bonne séance Rappel : Le dernier saut (1970) de Edouard Luntz ou vous retrouverez Eric Penet (acteur fétiche du réalisateur) dans un second rôle.  En complément au film "Les cœurs verts " et pour rester dans la thématique "la jeunesse dans les sixties" le film "A la mémoire" du rock" (Tourné en 1961 au palais des sports) de François Reichenbach qui restitue l'ambiance de l'un des premiers grand concert de rock en France, il se focalise sur la foule déchainée et les policiers qui peinent à contenir le jeune public, on peut apercevoir Johnny, Eddy Mitchell, Rocky Volcano et Vince Talyor. Un document historique.    1fichier Bon visionnage et A+ |
Les policiers qui peinent
RépondreSupprimerS'il te plait.
De rien, c'est avec plaisir...👿.
Supprimermerci tres sympa
RépondreSupprimerle building pourri au debut surement pas la tour montparnasse : premiere pierre en 70 je sais pas ce que c 'est , une autre tour
Tu as raison, c'était peut-être le même quartier, j'ai pas vérifié les infos trouvés sur le film.
SupprimerRien ne change vraiment pour une certaine jeunesse... J'ai fait partie d'une bande de potes où à un moment il fallait faire des choix. Bosser et construire une famille. Ou continuer à trainer les cafés, les concerts et faire des petites conneries. Voir des grosses, comme se tuer à moto un soir de beuverie...
RépondreSupprimerJe ne sais pas si je vais aimer, mais je suis curieux de découvrir ce film.
Habitant la campagne, je n'ai pas connu ce genre de problèmes. Ce style de film est rare en France.
SupprimerMerci, j'ai vraiment apprécié le réalisme du film. Les acteurs sont bons et le noir et blanc superbe. Et puis il a très bien vieilli.
SupprimerJ'étais bien embêté depuis que j'avais perdu ma vhs.
RépondreSupprimerMerci beaucoup.
Tu vas y gagner en qualité 🤓.
SupprimerLes Coeurs Verts, très bon film, que j'ai vu à la cinémathèque de Paris il y a bien longtemps. Je crois même qu'un des acteurs était venu le présenter. Le documentaire de François Reichenbach est un must. Je pense qu'il n'aimait pas trop le rock, mais il a compris ce qui se passait et il a eu la bonne idée de filmer le public, totalement dingue ce soir-là.
RépondreSupprimerC'est sur qu'on sent bien qu'il n'était pas amateur de rock...la musique classique vers la fin et le fait que les chanteurs soient presque inaudibles le confirme.
SupprimerOui le document est intéressant, mais bon, c'est quand même bien reac.Du coup, je verrai d'un autre œil les films de Reichenbach.Beurk !
SupprimerRevu avec beaucoup de plaisir ce très bon film, interprétation au top, ton quasi documentaire assez "nouvelle vague", très belle photo noir et blanc, merci pour cette piqure de rappel
RépondreSupprimer....et du coup, je vais peut-être tenter ce "dernier saut", que je ne pense pas connaitre.
Le face à face Ronet-Bouquet vaut à lui seul le visionnage.
SupprimerJe désespérais de voir un jour Les coeurs verts. Donc un grand merci ! Comment un tel film, Ours d'or à Berlin, a-t-il pu être oublié ? Comme hélas les autres films d'Edouard Luntz. Après Le dernier saut, ce serait bien de retrouver L'humeur vagabonde avec Michel Bouquet (qui y tient une vingtaine de rôles) et Jeanne Moreau. Bravo pour votre travail. Chris
RépondreSupprimerMerci pour cette rareté. La scène du bal a été tournée dans une salle des fêtes (bunker en béton) près de l'école Victor Hugo à Nanterre. Je me souviens être passé devant pendant que le tournage avait lieu. J'avais juste l'âge des protagonistes...Souvenirs, souvenirs.
RépondreSupprimerMerci pour la découverte
RépondreSupprimerImpossible à trouver sauf grâce à vous.
RépondreSupprimerMerci beaucoup!!!
Bonjour très bon film que ce Luntz
RépondreSupprimerDommage que le reportage ne soit plus disponible
Merci de votre travail
cordialement
A nouveau disponible.
SupprimerMerci !
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